Impossible de ne pas avoir un seul soucis lorsque l'on part en voyage à vélo. Mais on peut limiter leurs nombres en préparant au mieux son voyage.
Le plus important c'est de prendre ça avec le sourire. Après tout ça fait partie de l'aventure.
Madame la météo soyez clémente !!
"Ca ne va pas durer la journée comme ça quand même ?!"
Si il y a bien une chose que nous ne pourrons jamais maitriser une fois sur la selle , c'est bien la météo.
N'importe quel cycliste pourra vous le dire, son ennemi n°1, c'est la météo. Surtout lorsqu'elle n'est pas favorable. Car oui, comme tout bon voyageur que nous sommes, nous ne montrons très souvent que des paysages avec un grand ciel bleu, sans nuages... Mais ce n'est malheureusement pas toujours la réalité.
Orage, vent de face, pluies diluviennes, fraicheur du matin, et même tornade , voilà ce que j'ai vécu sur mon tour de France. Alors je peux vous le dire, parfois ce n'est vraiment pas facile. Qaund, chez moi à Metz je serais rentré vite fait bien fait, en voyage on prend tout différemment. On peste 5 minutes parce que c'est bien français de râler. Mais ensuite on se dit vite que ca fait partie de l'aventure et on prend ça comme un défi , comme une expérience supplémentaire.
Encore une fois, nous sommes les seuls à décider de ce que sera notre journée. Donc si on ne veut pas prendre la route car le temps ne s'y prête pas, on trouve rapidement autre chose à faire ;) !
La mécanique, encore de la mécanique …
Pas besoin d'être expert en mécanique vélo pour partir sereinement.
Me croiriez-vous si je vous disais que j'ai appris à changer une chambre à air une semaine avant de partir ? Pourtant c'est vrai et j'ai bien fait car sur les deux premiers jours de mon tour j'ai eu deux crevaisons. J'avais hésité sur le choix de mes pneus avant le départ et j'aurais mieux fait de les changer.
Une fois passé sur des pneus plus "typés" voyage je n'ai plus eu aucun problème.
Ce qu'il faut se dire, c'est que des problèmes arriveront c'est certains. À nous de bien nous y préparer. J'entends par là, d'apprendre la base avant de partir. Histoire de pouvoir faire un minimum seul.
Ensuite de bien préparer son vélo selon les types de terrains que nous allons rencontrer, la charge que l'on emporte avec nous, le confort et la maniabilité que nous souhaitons avoir .
Pour finir, placez sur votre parcours des "arrêts au stand", selon la durée et la longueur de votre itinéraire afin de faire un check global de votre vélo. Hormis les pièces d'usures que vous serez obligés de changer de temps en temps, souvent un bon nettoyage , et un léger check sur l'ensemble de la mécanique permettent d'éviter de gros soucis.
Ecouter son corps, super important !
"Fait attention Nico, tu commences à pousser trop fort"
Certainement la chose la plus importante et pourtant la plus négligée en tant que sportif : c'est écouter son corps. Bien manger, bien s'hydrater, bien dormir, faire des pauses, ne pas forcer avant d'être "chaud", c'est la base me direz vous, et pourtant on ne le fait pas toujours.
Pour X ou Y raisons et à n'importe quel moment de votre voyage, votre corps peut vous envoyer des signaux de fatigue. Ecoutez le, le voyage à vélo n'est pas un sprint, c'est une course de fond. Alors oui, peut être que vous n'êtes pas en avance sur le planning que vous vous étiez fait. Sachez qu'il y a toujours des solutions : avec le train par exemple , moins sportive, mais qui permet de continuer à avancer tout de même.Ce serait bête de forcer sur une petite pointe à la cuisse et de se voir dans l'incapacité à pédaler quelques minutes plus tard… juste parce que nous n'avons pas voulu nous arrêter pour la journée.
Publié le :
22-25-05
Par Nicodivotour
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